Dès les débuts de Dia(s)porama et jusqu’à la 4e édition qui vient de s’achever, ce sont plus de 60 films inédits à thème juif qui ont été proposés au public français, de manière tout à fait exceptionnelle.
En 4 ans, ce premier et seul festival de cinéma juif international en France a pris son envol, s’inscrivant ainsi dans le champ des nombreux festivals de cinéma juif qui existent dans de grandes villes en Europe ou en Amérique : Miami, Toronto, Genève ou encore Londres.
Donner à voir le regard de cinéastes internationaux sur la culture, l’histoire, l’identité juive, telle est la vocation du festival organisé par le Centre d’Art et de Culture et le Fonds Social Juif Unifié, dans une perspective de découverte, de dialogue citoyen et de lutte contre les préjugés.
Mais contrairement à ses « grands frères » dans le monde, la particularité et la force du festival Dia(s)porama tiennent à son caractère national.
Dans ce sens, il est unique et la 4e édition en est tout à fait symbolique : du 22 janvier au 5 février, la programmation s’est ainsi déployée dans 15 villes de France – Paris, région parisienne et villes de Province.
Cette couverture nationale participe de la mission même de la direction de l’Action culturelle du Fonds Social Juif Unifié : développer des événements culturels partout en France, grâce au relais de ses délégations régionales ainsi que des Centres culturels juifs qui jalonnent l’hexagone.
En marge de Paris où les projections ont eu lieu au cinéma L’Escurial (Maison Dulac) et dans l’auditorium de l’Espace Rachi, les délégations et Centres culturels juifs ont organisé des projections soit dans des cinémas d’Art et Essais, soit au sein même de leur Centre, permettant à un large public de participer.
Ainsi, ce sont à la fois de grandes villes comme Marseille, Lyon ou Nice, ou de plus petites agglomérations comme Angers, Nantes, Nancy, Strasbourg ou Grenoble qui se sont mobilisées autour du festival en programmant une partie des films et documentaires à destination d’un large public, juif et non-juif.
Nous espérons développer le nombre de villes participantes les années à venir.
La dimension hybride et inclusive du festival, qui propose une grande partie de la programmation en VOD, est également essentielle : elle permet à un public isolé, âgé, qui n’a pas la possibilité de se déplacer dans un cinéma de ne pas être pénalisé. Il s’agit d’un atout majeur du festival que nous souhaitons conserver et valoriser.
A l’année prochaine pour une nouvelle édition…
Fabienne Cohen-Salmon,
Directrice adjointe de l’Action culturelle du FSJU